Amélie Poisson journaliste de la Rédaction de Toulouse France 3 Occitanie bien connue des Lotois et des occitans sera l'invitée d'honneur de la 16ème édition de "La Truffière aux Livres" qui se tiendra à Rocamadour le dimanche 1er septembre. Afin de vous la présenter en tant qu'écrivaine, elle a bien voulu répondre aux questions du Président du Salon du Livre.
Malgré votre notoriété médiatique, Amélie qui êtes-vous ?
Je m'appelle Amélie Poisson, je suis née à Cahors d'une maman aide-soignante et d'un papa restaurateur. Depuis le CP, l'âge de 6 ans environ, j'ai voulu être journaliste. Une vocation qui ne m'a jamais quittée. J'ai passé un bac ES, suivi d'une prépa littéraire Hypokhâgne au lycée Saint-Sernin de Toulouse (toujours dans l'idée d'être journaliste), j'ai étudié le droit pendant 3 ans à la fac de Toulouse dont une année en Erasmus à Wolverhampton près de Birmingham au Royaume-Uni, j'ai ensuite passé le concours de l'école du journalisme du CELSA - Sorbonne à Paris que j'ai eu. J'ai donc un master 1 en droit de l'entreprise et un master 2 en journalisme.
Je suis née et j'ai grandi dans le Lot. Je suis très attachée à mes racines et à ce département où vit ma famille et beaucoup d'amis.
Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d'écrire ?
L'envie d'écrire un roman m'est venue lors d'un voyage en Grèce. En visitant le musée de l'Acropole, je suis tombée sur la statue d'un petit ange représentant le dieu Eros avec écrit en légende : "Eros, le dieu de l'amour". Cela m'a fait sourire d'imaginer un ange avec ses ailes ayant pour mission de rendre les humains amoureux, de répandre l'amour sur terre. Cette image m'est restée, puis l'idée a fait son chemin...
Pourquoi la littérature pour enfant ?
J'avais une petite sœur de 16 ans ma cadette, Mélissa. Elle avait 11-12 ans à l'époque (l'âge du héros dans le 1er tome), et commençait à être dans les premiers émois amoureux. J'ai écrit en pensant à elle, en souhaitant lui faire passer des messages sans paraître moralisatrice ou ennuyante.
Que représente pour vous la transcription de vos livres en braille ?
Ce fut une joie sincère quand je l'ai appris. Je suis très attachée à l'accessibilité de la culture pour tous, personnes avec handicaps mais également par exemple la culture en milieu rural ou dans certains quartiers. C'est important de pouvoir se cultiver qui que nous soyons et où nous nous trouvons. La lecture participe à la culture, comme le théâtre, la musique, le cinéma...
Que représente pour vous Rocamadour et son salon ?
C'est le Lot. Et pour moi, dès que c'est le Lot, c'est du plaisir. L'assurance de passer un bon moment, de faire des rencontres, des découvertes ou de revoir des personnes qu'on apprécie, dans une ambiance authentique et sympathique.
Envisagez-vous d'écrire une nouvelle trilogie ou d'autres ouvrages ?
Oui. J'ai un projet sur le feu et un autre qui mûrit.
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