Pour la sortie de son livre "Tenir bon", Aurélien Pradié bien connu des Lotois sera le parrain de la 16ème édition de "La Truffière aux Livres" qui se tiendra à Rocamadour le dimanche 1er septembre. Afin de vous le présenter en tant qu'écrivain, il a bien voulu répondre aux questions du Président du Salon du Livre.
Qui êtes-vous ?
Un pur Lotois ! De corps, d’esprit et de cœur. Je suis né à Cahors il y a 38 ans. Toute ma scolarité s’est déroulée dans le Lot, puis je suis allé faire des études de droit à Toulouse. J’ai été successivement conseiller général, maire de Labastide-Murat et président de la communauté de communes du Causse de Labastide-Murat, dont je suis toujours conseiller communautaire. Depuis 2017, je suis député de la 1ère circonscription du Lot et je suis aussi conseiller régional d'Occitanie.
Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d'écrire ?
La période que nous traversons nous conduit hélas à perdre de vue l’essentiel. Elle veut qu’une polémique en chasse une autre, nous attache à des futilités, nous éloigne de nos points de repère prioritaires. Écrire m'a obligé à lever le regard plus haut. Grâce à l’écriture, j’ai pu revenir à des choses plus fondamentales. C’est ainsi que je me suis rendu compte que la vie politique n'est plus à la hauteur des défis et des attentes de nos concitoyens. Les vies sans embuches rassurent peut-être la population. Je pense moi que les aspérités font les personnalités. Les parcours cabossés sont ceux qui donnent le plus de force.
Que représente pour vous votre livre ?
Je souhaitais revenir aux origines de mon entrée en politique, et même plus loin, à mon enfance, qui peut expliquer certaines motivations. Retrouver des moments heureux et d'autres douloureux n’est pas chose simple, or écrire, c'est aussi revenir à des blessures. Écrire, c'est surtout une manière de redonner de la cohérence à son parcours. J'ai cherché à comprendre les convictions qui ont été les miennes et me poursuivent. Cela m’a ramené aussi à cette notion de doute. Ce livre n’est pas un livre de certitudes. II s'agit d'un cheminement que j’invite les lecteurs à faire avec moi dans mes questionnements, mes difficultés, les moments dont je suis fier, ceux qui m'ont interrogé...
Que représente pour vous Rocamadour et son salon ?
Evidemment une grande joie. Chacune des séances de dédicaces que j’ai pu faire dans le Lot, qui m’ont donné l’occasion d ‘échanger avec les Lotois, a été un moment précieux et émouvant. Et puis Rocamadour n’est pas un lieu comme les autres. C’est un lieu de mystère. Je l’évoque d’ailleurs dans mes pages.
Envisagez-vous d'écrire d'autres ouvrages ?
Ecrire Tenir bon m’a beaucoup apporté et continue de m’enrichir. Pour le temps de recueillement qu’il m’aura imposé mais aussi pour les rencontres qu’il aura provoquées. Si l’envie s’en fait sentir, je n’exclus pas de reprendre la plume.
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