Jean Baptiste JALLET candidat à la mairie
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Conseiller municipal depuis 2020, Jean-Baptiste Jallet dévoile les axes de son engagement et sa vision pour Rocamadour.

Nous avons rencontré Jean-Baptiste Jallet, qui se présente comme candidat à la mairie de Rocamadour, et lui a posé les questions suivantes :
Pourquoi as-tu décidé d’être candidat ?
Parce que mon engagement à Rocamadour ne date pas d’hier et qu’il a pris, avec le temps, un sens plus profond. Être conseiller municipal depuis 2020 m’a permis de comprendre de l’intérieur ce que représente la gestion quotidienne d’une commune comme la nôtre.
Mon parcours professionnel, en tant que collaborateur parlementaire, au contact des institutions comme du terrain, m’a donné des outils et une méthode.
À un moment, il faut accepter de mettre tout cela au service d’un projet plus large. L’équipe rassemble des citoyennes et citoyens déjà engagés, dans l’associatif comme dans la vie municipale, et d’autres qui s’investissent pour la première fois dans la vie publique.
Ce mélange volontaire d’expérience et de regard neuf nous permettra d’aborder le prochain mandat avec énergie, réactivité et ambition.
Quel est ton programme ?
Notre projet s’affine avec les rencontres. Il repose sur une méthode : partir du réel, hiérarchiser, décider clairement et tenir dans la durée. Bien sûr, certaines idées fortes guident notre démarche concernant l’habitat, la maîtrise des finances publiques, l’offre de service public, le rayonnement de Rocamadour et le bien-vivre au sein de notre commune.
Le défi est de trouver le juste équilibre entre les projets structurants dont Rocamadour a besoin et la prise en compte des enjeux du quotidien. C’est à cette condition que nous pourrons renforcer le lien entre les habitants, une attente exprimée de longue date.
Aussi, l’accès aux soins ressort de nombreux échanges et mérite d’être pleinement pris en compte ; même si la commune ne détient pas tous les leviers, elle doit peser dans les travaux et porter cette préoccupation auprès des partenaires compétents.
En quelques mots, que souhaites-tu dire aux habitants ?
Mon engagement est sincère, enraciné et tourné vers l’avenir. Je souhaite travailler avec vous, dans la proximité. Rocamadour est une commune singulière, avec ses forces et ses fragilités.
Elle doit sans cesse trouver l’équilibre entre vie touristique et vie à l’année, entre les hameaux et la dynamique de la Cité, tout en tenant compte des relations étroites avec les Sanctuaires et l’action précieuse du Syndicat mixte.
Notre commune bénéficie par ailleurs de l’attention des institutions locales, de l’intercommunalité au Département, de la Région à l’État.
À nous de savoir mobiliser ces partenaires et les bons leviers, au service de Rocamadour et de ses habitants.
Quelle est ta priorité absolue pour la commune ?
Faire de Rocamadour une commune où l’on peut vivre pleinement toute l’année. Que l’on y soit né ou que l’on s’y installe par choix, chacun doit pouvoir y trouver sa place.
Cela suppose de préserver l’attractivité touristique sans la laisser orienter seule les décisions. Des services accessibles, un lien renforcé entre les hameaux, une école dynamique et des temps de vie partagés pourraient en être des piliers.
Quelle est ta stratégie pour soutenir le commerce local et l’activité économique ?
D’abord, nous avons écouté et nous continuerons de le faire. Les commerçants et professionnels connaissent mieux que personne ce qu’ils vivent. Ensuite, faciliter ce qui peut l’être : démarches, lisibilité, cohérence des décisions, animations. Je pars du principe que la dynamique économique et touristique n’est pas un acquis, elle doit s’alimenter au fil du temps, en lien avec les institutions compétentes.
A ce propos, le monde agricole représente une part importante du tissu économique et familial local. Face aux crises que traversent les agriculteurs, et notamment à la situation sanitaire actuelle, je tiens à leur apporter un soutien clair et sans réserve, tant leur rôle est essentiel à Rocamadour comme dans l’ensemble du Lot.
Comment envisages-tu la transition écologique à l’échelle municipale ?
Avec pragmatisme. Une commune agit par l’exemple : gestion de l’eau, sobriété énergétique des bâtiments communaux, attention portée aux projets d’aménagement, respect du patrimoine naturel.
À ce titre, nous avons un projet important de rénovation du parc d’éclairage public, dans les hameaux comme dans la Cité. Une transition réussie avance pas à pas, sans opposer écologie et vie quotidienne.
Quelle politique souhaites-tu mener en matière de logement et d’urbanisme ?
Une politique mesurée et responsable. Rocamadour a des contraintes fortes, mais aussi des besoins réels pour les habitants à l’année, comme pour les saisonniers.
L’urbanisme doit permettre de se loger dignement tout en respectant le patrimoine et le paysage. C’est un équilibre exigeant, mais indispensable. C’est un sujet du quotidien qui s’inscrit de plus dans une année 2025 où l’intercommunalité CAUVALDOR a voté son nouveau PLUi-H. Notre objectif est clair : permettre aux jeunes et aux familles de se loger à Rocamadour.
Nous irons vers un rapport de force équilibré où Rocamadour devra tirer son épingle du jeu, tant les besoins sont importants.
Quelle est ta position sur la fiscalité locale ?
La fiscalité doit être un outil, jamais une facilité. Chaque euro utilisé doit avoir un sens clair. Mon expérience des finances publiques m’a appris que la rigueur n’empêche pas l’ambition, à condition de savoir prioriser. Je ne souhaite pas accroître la pression fiscale qui pèse sur les habitants.
Quelle place donnes-tu aux associations et au tissu social local ?
Les associations, comme l’école, sont le cœur battant de la vie locale. Elles créent du lien, de l’entraide, de la transmission. Ayant moi-même grandi dans ce tissu associatif, je sais combien il est précieux et combien il mérite considération et soutien. Notre rôle sera d’accompagner, parfois d’impulser, les initiatives locales.



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