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SOÛLONS-NOUS ! C'EST POUR LA BONNE CAUSE !

  • Roc-Amadour actualités
  • 15 sept.
  • 1 min de lecture
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L'économie du vin fut la première source de financement des défenses urbaines pendant la guerre de Cent Ans. En effet, c'est sur elle que furent posées de nombreuses taxes destinées à financer la construction des fortifications ou des traités que l'on passait avec les Anglais pour épargner les arrière-pays.


Hé oui, à l'époque on pouvait se soûler avec la conscience tranquille et le sentiment du devoir accompli, une cuite aidant la communauté à faire face aux Anglais (je plaisante... ou pas...)


La consommation de vin était quotidienne et normale. Coupé avec de l'eau, qui était souvent de mauvaise qualité, il la rendait buvable.

En ce qui concerne la construction des fortifications, le produit des taxes servait à payer main-d'œuvre et matériaux.


En ce qui concerne les traités de paix limités (les "patis"), que l'on concluait avec les compagnies irrégulières anglaises pour qu'elle acceptent, pour un temps, de ne pas piller les environs de la ville, le vin servait le plus souvent à directement les payer en nature. Durant l'année 1379, la ville de Cajarc (46) livra ainsi plus de 10 000 litres de vin aux compagnies ennemies avec qui elle était en affaires.


L'importance de l'économie du vin pour les défenses urbaines n'est qu'une des nombreuses constatations que j'ai pu faire en étudiant les défenses urbaines du Quercy.

Le résultat de mes recherches dans ce domaine est paru dans cet ouvrage, disponible ici : https://www.amazon.fr/villes-Quercy-guerre-d%C3%A9fense-Haut-Quercy/dp/2953495207/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

Nicolas Savy - recherches historiques

 
 
 

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