Travaux responsables pour protéger le patrimoine du chemin de croix

À Rocamadour, des interventions soignées sécurisent le site et préservent un patrimoine naturel et bâti d’exception.

Des cordistes interviennent sur le haut du chemin de croix : sécurité, points de vue et découverte au programme.

Le Syndicat mixte du Grand Site de Rocamadour engage des travaux d’entretien sur le secteur haut du chemin de croix. Ces interventions visent à garantir la sécurité du public en contrebas et à préserver durablement le patrimoine bâti et paysager du cœur du site, dans une démarche respectueuse et responsable.

Le chemin de croix est une partie essentielle de la boucle piétonne de découverte du site. À ce titre, il relève de la responsabilité du Syndicat mixte depuis 2013, année de la signature du bail emphytéotique conclu avec l’association diocésaine de Cahors, marquant l’engagement à long terme pour la protection du lieu.

L’équipe de cordistes est chargée d’inspecter la paroi rocheuse et les murs dominant l’esplanade du Saint-Sépulcre ou situés sous la croix de Jérusalem, afin de purger les pierres instables. Elle doit également couper à ras les arbustes dont les racines fragilisent la roche ou les maçonneries, prévenant ainsi leur dégradation. Ces travaux permettent aussi de retirer les pousses d’ailanthe glanduleux, une espèce invasive récemment observée sur ce secteur et susceptible de menacer l’équilibre écologique du site.

Ces travaux permettent également de préserver certains points de vue, sur le clocher du château par exemple, et ainsi d’offrir à chacun une lecture plus claire du paysage, conformément aux objectifs de la démarche Grand Site. C’est également une invitation à découvrir juste derrière la croix de Jérusalem une des haltes d’interprétation du site et sa capsule audio, qui valorise l’histoire locale et les mémoires amadouriennes. Sept témoins y partagent leur récit, révélant aux visiteurs l’âme cachée du site.

Comme pour l’ensemble des actions portées par le Syndicat mixte du Grand Site de Rocamadour, ces travaux, d’un montant de 7 800 €, sont cofinancés par les trois collectivités membres : la Commune de Rocamadour, le Département du Lot et la Région Occitanie, toutes engagées dans la protection et la transmission de ce patrimoine exceptionnel.